10 avril 2006

UNE TRES GRANDE COLERE

Je suis très en colère; je suis très en colère car je ne conprendrai jamais la bêtise et la méchanté gratuite. Je vous fais la genése de ce qui me met en courroux.

Dans ma belle école jusqu'à l'année dernière tout allait bien avec les parents au niveau des horaires d'ouverture et de fermeture du portail d'entrée. La directrice très portée sur le social acceptait les enfants jusqu'à 8H45 voire 9H ; forcément tout ce passait bien puisque c'était plus ou moins un accueil au choix des parents.

Or voilà qu'à cette rentrée, Madame la directrice décide de fermer le portail à 8H30 tapante et qui est désignée pour le faire ? Moi la libellule bien sûr qui a la facilité de voler d'une porte à une autre en un rien de temps avec le sourire en prime. Mais ce que n'avait pas prévu Madame la directrice c'est la réaction de certains parents, la réaction du chat qui n'apprécie pas de ne plus pouvoir dormir dans le lit de son maître.

Je me suis faite agresser verbalement par les parents parce que je faisais mon travail. En fait ça les agaçait furieusement de se lever plus tôt afin d'être à l'heure le matin. Forcement puisque certains parents venaient accompagner leur enfant en pyjama... J'ai été la cible d'une mère particulièrement agressive verbalement alors que je ne faisais que mon travail ; je me suis plainte plusieurs fois auprès de ma directrice de l'attitude de cette femme en lui suggérant de la convoquer afin de lui expliquer que cette décision n'était pas de moi, ce qu'elle fit.

Mes collègues et moi avons suggéré à la directrice qu'elle accueille les enfants dans la cour accompagnée d'une atsem au lieu de le faire dans les classes ainsi cela lui permettrait de répondre aux agressions verbales des parents mais cette proposition ne lui convenait pas.

Quelque jours plus tard, j'arrive au travail comme tous les matins à 7H50 et je gare ma voiture sur le parking de l'école primaire (cloturé par un portail ouvert en permanence). A 9H mes quatre roues étaient éventrées.

Je vous laisse imaginer ma colère. La lâcheté du geste doublée de la méchanceté gratuite me met hors de moi. Je suis tellement en colère que je décide de ne plus travailler en ZEP car c'est aussi celà l'autre face des écoles en ZEP. Ma colère est d'autant plus grande qu'étant assurée au tiers les frais sont à ma charge ; deux cent euros de frais en remerciement de ma ponctualité au travail ; en remerciement de ma présence auprès des enfants pendant 10 H à les consoler, les aider pendants les différents ateliers, les aider à manger, les changer et les soigner...
Mon employeur (la mairie) ne fera rien pour moi parce que j'ai une prime de risque qui ne peut même pas me payer une roue. Ma colère grandit et s'intenfie; je décide d'adhérer à un mouvement parce que je veux que la bêtise et l'agression gratuite cessent. Je n'ai plus envie d'entendre dire autour de moi que c'est ainsi maintenant ou que c'est partout pareil.

Aujourd'hui c'est ma voiture et demain ce sera quoi ?