01 décembre 2005

LA COLLATION A L' ECOLE

A cette rentrée Frimousse, ma fille, est au cours préparatoire. A la réunion des parents c'est avec joie que j'écoutais la maîtresse expliquer qu'elle ne voulait plus de gâteaux, ni de bonbons comme en maternelle mais des fruits frais ou secs et des laitages.

Bien sûr quelques mamans n'étaient pas d'accord car comme le disait l'une d'entre elles les fruits ne rassasient pas, je lui mettrai quelques gateaux bien au fond de son sac... Les habitudes ont la vie dure surtout les mauvaises n'est ce pas ?

Si mes souvenirs sont exacts la collation avait été instaurée après la guerre afin de prendre soin des enfants sous alimentés et malingres ; les municipalités livraient donc du lait entier qui était adapté à la situation.

Il se trouve que nous ne sommes plus dans ce cas de figure alors pourquoi les municipalités continuent-elles de fournir du lait entier aux écoles maternelle ?
Tous les diététiciens le disent : le lait entier est bien trop riche, il est préférable de donner aux enfants du lait demi-écremé.

Ce n'est pas à l'école de faire petit-déjeuner nos chères têtes brunes. La collation n'est ni obligatoire ni systématique. Si pour une certaine convivialité elle existe elle doit se faire de manière intelligente et diététique. Or jusqu'à l'année dernière dans mon école certains enseignants donnaient la collation à 10 H sachant que la cantine est à 11 H.

Maintenant que la hausse de l'obésité en France pointe le bout de son nez le Ministère de l'Education Nationale a fait parvenir des recommadations aux recteurs, inspecteurs et directeurs d'écoles sans toutefois que les directives soient très claires.

Ce qui fait que dans mon école, hormis l'avancement de l'heure de la collation, rien n'a changé : la municipalité continue de livrer du lait entier et les parents des gâteaux très caloriques, chocolatés en majorité puisque leurs arbres fruitiers sont encore en jachère.

Loin de moi d'être moralisatrice mais je ne fais que constater des faits qui m'interpellent.

RELATIONS ENTRE ATSEMS

Alors là, il y en a à dire !

Comme vous devez certainement le savoir les relations au travail, surtout dans un milieu à majorité féminine, n'est pas pauvre en rebondissements de tout genre.
Enrichissant ou pas il faut s'accrocher si l'on ne veut pas être à la traîne ou se faire déstabiliser.

Vous est-il arrivé de ressentir que vous n'êtes pas appréciée parce que vous faites tout simplement votre travail ? Vous aussi ? Alors rejoignez-moi et formons le club des PB(professionnelles brimées).

Je refuse de me résigner à cette situation. J'estime ne pas avoir à subir le mal être des autres d'autant plus que je ne suis pas responsable de leur choix professionnel et de leur choix de vie. J'ai moi aussi des soucis et je les laisse bien au chaud chez moi à m'attendre. Le lieu de travail n'est pas un défouloir de petites gens.

Je fais volontiers une petite classification de cette équipe d'Atsems sencée travailler dix heures ensemble :

- Les professionnelles qui travaillent dans un esprit sain quoi qu'il arrive.
- Les râleuses et les emmerdeuses de nature, soit disant par principe mon oeil.
- les jalouses à vie, la pire espèce forcément jamais en voie de disparition, eh oui.
- Les accidentées de la vie ou les blasées du métier.
- Les méchantes par nature alors celles-là c'est vraiment l'espèce de loin la plus dangereuse mais qui est tout de même chapotée par :
- l'hypocrite et la bavarde de service.

Il faut travailler avec tout ce monde, c'est la réalité du terrain ; alors allons-y le coeur joyeux.

Les professionnelles sont celles qui arrivent à l'heure quoi qu'il arrive et aiment ou pas leur travail mais le font sans casser les pieds aux autres.

Les râleuses et les emmerdeuses, comme le qualificatif l'indique, ont toujours quelque chose à dire pour cacher leur incompétence.

Les accidentées de la vie sont les moutons de panurge de service. Sans caractère, elles sont parfaites pour les blasées.

Les méchantes par nature sont celles qui n'ont pas de vie sociale ni de ramoneur alors il faut bien qu'elles existent au travail ; comme quoi un seul être vous manque et tout bascule.

Les blasées du métier n'ont qu'à se reconvertir ou se remettre en question afin de voir leur travail sous un nouveau jour.

L'hypocrite et la bavarde sont celles à qui il faut faire des confidences si l'on veut que tout le monde le sache sans se dévoiler ; pigiste au Canard Enchaîné serait parfait pour elles mais même là il faudrait qu'elles excellent un peu plus et c'est trop leur demander.

Les filles, vous voulez être Atsem ? Parfait ! Alors que tout ceci ne tombe pas dans les prothèses d'une sourde chronique.



LEXIQUE :

RAMONEUR : flirt, petit ami, compagnon, fiancé ou époux.